L’art cinétique connait ces dernières années une véritable renaissance au cœur de la création contemporaine. Si la figure incontestable de ce mouvement est Victor Vasarely, il y eu dans les années 70 d’autres figure de ce mouvement, comme l’artiste Romano Zanotti (1934-2019).
Né du futurisme et de l’art abstrait, l’art cinétique prend forme dans les années 1955 suite à l’exposition « Mouvement » à la galerie Denise René à Paris où Zanotti fut exposé durant plus de 15 ans aux côtés de Vasarely, Soto ou encore Agam.
L’art cinétique ou Op’ Art, est centré sur l’utilisation de la lumière et du mouvement en exploitant les phénomènes de la vision, il fait apparaitre un nouveau mode de composition et remet en cause la passivité du spectateur.
Peintre italien, né en 1934, Romano Zanotti fait partie de ceux, dans les années 60, ont délaissé la figuration pour s’orienter vers des expériences plus sensorielles avec l’abstraction dite « perceptuelle ».
En 1967, il intégrera le groupe CO-MO (Constructivisme et Mouvement) jusqu’en 1972. Outre l’art cinétique, sa discipline se trouve plus particulièrement dans celle de l’art construit. Cela se traduira dans son œuvre, par des recherches autour d’un espace de tension et d’équilibre où la courbe est omniprésente. Ancien chanteur, Romano Zanotti voyait dans ses peintures des ondulations de notes de musiques prenant l’apparence de couleurs et de formes qui influencent la vision.
Cedric le Borgne
Gérant d’ARS ESSENTIA, Galerie d’Art, 9 place Felix Ziem, Beaune, Bourgogne, France
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